Pages

lundi 13 juillet 2009

Rec 2007



Rec est une vraie petite bombe, qui détruit tout sur son passage. Pas une seconde d'ennui et d'un réalisme rarement égalé grâce à cette caméra à l'épaule qui nous plonge à la première personne dans cet enfer d'adrénaline et de sang. Les nouveaux grands crus de l'horreur viennent tous de l'étranger ces temps-ci: Japon, Norvège, Espagne et Hollywood n'a rien trouvé de mieux que de recopier et très mal en plus des recettes gagnantes. Quarantine, leur dernier plagiat, n'arrive pas à la cheville de ce film. 1h22 seulement et ça passe très vite, on craint pour la charmante reportaire à mesure que la tension monte, jusqu'à la finale terrifiante et mémorable qui vivra dans votre mémoire pour un certain
temps! 9/10





mardi 7 juillet 2009

There Will Be Blood 2007



Du bon cinéma en 2007, après No contry for old man, les américains nous livrent ce deuxième bijoux: un diamant brut sans aucun polissage, des sensations fortes dans une ambiance larvée et malsaine comme dans le film des frères Cohen. À l'écoute de ce film on se sent comme une proie aux abois traquée par un prédateur invisible et sournois. Difficile de dire d'où viens cet inconfort, est-ce l'abominable musique qui fait planer un climat de névrose imminente, le jeu d'acteur impossible du tyran psychotique Daniel Planview interprété sans commune mesure par Day Lewis ou cet exécrable pasteur possédé, interprété avec conviction par le jeune Paul Dano. Au delà du jeu d'acteur qui est la force motrice du film on sent la lutte farouche du capitalisme barbare et de la religion extrémiste contre toute forme d'opposition, n'hésitant pas écraser le peuple, menacer, manipuler et quelques fois s'allier entres antagonistes pour poursuivre la fulgurante ascension qui a crée les États-Unis d'Amérique comme on les connaît aujourd'hui. 10/10







Slumdog Millionaire 2008





Génial petit film à mi-chemin entre la comédie et le drame, pas si triste et poignant que ça, ces petits des bidons villes n'ont rien à faire de notre pitié nord américaine. Là où on mourrerait de faim et de désespoir eux se débrouillent avec ingéniosité et un sourire et une joie de vivre incroyable. Ces fragiles enfants du ghetto pourraient être nés au brésil dans une favela ou au coeur du Darfour, la misère frappe partout sans discernement et les hommes-enfants ou soldats sont plus nombreux que les enfants bourgeois. Bravo Danny Boyle pour pas être tombé dans une version racoleuse style oxfam où on force les enfants à pleurer pour émouvoir, là on dirait qu'il film avec intégrité la vie quotidienne haute en couleur de l'Inde avec son sublime et sa misère crasse, cette nation en pleine expansion. Dev Patel (Jamal Malik) porte le film à bout de bras avec une performance très sentie, les enfants acteurs issus du bidon ville pour vrai, sont authentiques et parrait-il sont retournés presque aussi pauvre à leur vie de misère... Seul bémol, la romance un peu facile et convenue qui, à mon avis gâche un peu la fin... Il faut rester jusqu'au bout pour le générique Boolywood très inspiré! 9/10









Red Eye 2005


Ce film n'est qu'un ramassis de clichés hollywoodiens empruntés à d'autres blockbusters du type la cabine téléphonique... On dirais que les réalisateurs de films à succès pigent allègrement dans le même pot d'ingrédients magiques connus comme étant des appâts efficaces pour la meute de cinéphiles affamés en quête de leur bouffe préférée: le film d'action à rebondissements multiples. Le producteur étudit le marché comme Mcdonald le ferait pour ses clients, lui servant toujours la même mer... quand ça devient trop routinier on change quelques ingrédients mais la recette, elle, demeure. Red eye fait son boulot: il divertit, oui l'action est présente, l'actrice est une pitoune, le méchant est très méchant, les bons sont clairement identifiés et stéréotypés: bon père de famille cossue, avec deux enfants... tout ce passe comme prévu, rien ne surprend, même le dernier soubresaut final du tueur y est, tsé quand tu pense qu'il est mort mais qu'il se relève encore... et encore. Bon en plus de ne pas sortir des balises traditionnelles du cinéma américain, la fin devient une vrai bouffonnerie. L'actrice est une cruche, le tueur est pathétique, un vrai film d'ados, facile, amusant, et combien stupide. Merci monsieur Craven de vous contenter de faire des films d'horreur ridicules, changer pas de créneau par pitié! 4/10


lundi 6 juillet 2009

Santogold alias Santigold


Santogold c'est Santi White une chanteuse américaine doublée d'une productrice et compositrice au talent indéniable. Diplômée en musique et études africaines et américaines. Elle débute comme responsable artistique chez Epic Records, elle démissionne pour se consacrer à l'écriture et la réalisation de L'album How I Do de R'n'B Res. 2003 marque la rencontre avec Stiffed groupe post-punk dont elle devient la chanteuse. À ce moment le label Lizard King Record la repère et la fait signer en solo sous le nom Santogold.

Son excellent premier album éponyme contient les tubes: L.E.S Artistes, shove it, creator et my superman ainsi que you'll find a way. Influencée par Aretha Franklin, les Talking Heads et les Smiths. Son style indie assemble des éléments de dub de new waves et de hip-hop électro.



Formation: Santi White (chant, production et songwriting), John Hill(production), Chuck Treece (des Bad Brains), Cliffored Pusey (de Steel Pulse), dj Diplo( M.I.A.), Spank Rock et switch.

En février 2009, Santogold devient Santigold, il semblerait que ce soit dû à des poursuites judiciaires menées par un homme utilisant le pseudonyme de « Santo Gold » depuis 1983.

Santigold bien que souvent comparé à M.I.A est une artiste à part entière extrêmement originale au style bien à elle qu'il fait bon écouter avec un bon subwoofer le volume à fond au volant de son bolide par une belle journée d'été! côte: 9,5/10


Valkyrie (2008)


J'ai bien apprécié ce Valkyrie, qui a éclairé ma lanterne sur ce putsch militaire sans précédent contre Hitler, dont j'ignorais, à ma grande honte, les tenants et aboutissants. Le traitement du film reste sobre, ce contentent d'exposer les faits dans l'ordre chronologique exacts des événements. À part la scène d'ouverture très explosive et réaliste, le film ne comporte pas énormément d'action, se bornant à exposer les détails du plan Valkyrie et les tractations politiques et divers complots nécessaire à sa mise en oeuvre. Le suspense monte d'un cran dans la seconde moitié où le traquenard se referme comme un virus informatique sur l'administration allemande du troisième reich. La combine était presque parfaite mais l'histoire étant ce qu'elle est, nous connaissons, hélas la fin tragique des conjurés. Tom Cruise malgré ses frasques personnelles est quand même un acteur talentueux qui interprète avec finesse Stauffenberg, le reste de la distribution est aussi à la hauteur. Là où le bât blesse c'est dans la compréhension des véritables enjeux de ces dirigeants Allemands qui ne souhaitent surtout pas une victoire des alliés mais bien un triomphe allemand et si ils s'opposent à Hitler c'est qu'à leurs yeux il a perdu la raison et les S.S sont devenus corrompus et criminels. Il ne faut pas voir Stauffenberg comme un défenseur du bien commun, certes ses exploits sont héroïques mais l'homme est un despote éclairé qui ne réfute pas l'idéal nazi mais souhaite remplacé le parti au pouvoir par un dirigeant plus apte à gouverner. Cet aspect du film m'a déplu ainsi que les nombreuses erreurs historiques comme le noms de certains généraux et l'absence du frère de Stauffenberg également dans le complot. Bref il faut connaître un minimum l'histoire de la deuxième guerre mondiale pour apprécier à sa juste valeur ce drame de guerre politique. Un excellent complément à ce film serait de regarder La Chute (Der Untergang) un film allemand réalisé par Oliver Hirschbiegel et sorti en 2004. 8/10

Suspiria 1977


Incroyable la négligence des employés de mon club vidéo, jeter un tel chef-d'oeuvre, pêle-mêle parmis les navets du cinéma d'horreur commun. Suspiria est un coup de génie de Dario Argento, lui même un maître incontestable du 7ème art, avec son style presque unique le giallo, sorte de policier baroque ou la violence et le suspense s'allient à l'horreur. La musique des Goblins ( groupe psychédélique des années 70) s'incruste parfaitement à l'ambiance et crée une symbiose magistrale, image-son, qui rehausse encore la magie du visuel déjanté et des éclairages multicolores. Le scénario, bien que mince, sert bien ce conte fantastique en laissant planer une aura de mystère jusqu'à la fin. Très esthétique et léché comme tant de film des années 70 ce bijou ce compare aux meilleurs Polanski, Hitchcock ou Kubrick de ce monde, un de mes préférés!
Une note parfaite, pour un film sublime: 10/10


dimanche 5 juillet 2009

Inland Empire 2006


Un film lourd et long, une véritable indigestion cauchemardesque de scènes sans queue ni tête qui s'enchaine dans une absence calculée de logique. Essayer de comprendre la trame narrative du récit c'est se débattre contre la noyade dans un abîme sans fond. Il existe quelques interprétations possibles mais sont-elles valables? Seul Lynch saurait le dire. Il a tellement déconstruit son film, brouillé les pistes que même un spectateur très attentif va se perdre et c'est le but, je crois. Baisser sa garde et se laisser entraîner dans cet univers chaotique les sens en éveil pour capter toute la poésie des images et le sublime des jeux de caméra et d'éclairages inouïs. Laura Dern se voit offrir le rôle de sa vie et y fait honneur, elle est méconnaissable tellement elle passe d'un extrême à un autre, belle et réservée puis subitement déboussolée et affreuse, elle incarne tours à tours une quantité de rôles et d'émotions très anarchique. Le son et la musique du film sont des acteurs à part entière et servent bien l'ambiance glauque et parfois terrifiante du film, nous libérant finalement vers la toute fin de l'emprise hypnotisante du balais lugubre, pour faire place à la délivrance et l'exultation lors d'un générique coup de poing sur l'excellent sinner man de Nina Simone. Lynch signe ici l'oeuvre de sa vie, qui sert de rétrospective à l'ensemble de sa carrière, incorporant des allusions à son répertoire personnel. Cette fresque est si dense qu'une deuxième écoute s'impose pour en capter toute l'essence, à écouter avec tout ses sens et l'hémisphère droit de son cerveau. 10/10

samedi 4 juillet 2009

old boy


Je lui donne la plus haute note car j'ai été complètement soufflé par la finale, c'est inoubliable et ça va me hanter longtemps. C'est d'une cruauté machiavélique et d'une finesse de scénario pas souvent égalée. L'acteur principal Oh Dae-Soo (Choi Min-Shik) livre une performance hallucinante, il se donne avec une conviction rarement approchée au cinéma. Je crois que Park Chan Wook va jusqu'au bout de son sujet d'exploration la vengeance, qui atteint ici des sommets! De loin le plus aboutit de la trilogie et le plus cauchemardesque, il n'échappe pas non plus à une violence parfois insoutenable... mais les asiatiques savent la rendre justifiable. La musique est aussi très belle et mélancolique ce qui sert tellement bien ce film noir et amère où l'amour dans ces formes les plus étranges côtoie le désespoir et la haine pure. À voir d'urgence, âmes sensibles se forcer! 10/10

Le grand départ


Dernier film de Claude Meunier (auteur de la petite vie) auteur humoristique à succès du Québec. Une histoire touchante et parfois cocasse qui raconte l'histoire d'un père de famille sur le point d'abandonner femme et enfants pour partir avec sa nouvelle conquête de 28 ans alors que lui en à 53 ans.
Il se rendra vite compte que la vie de famille par la force de l'habitude ne voudra pas mourir et le laisser en paix avec sa belle Natalie( Hélène Bourgeois Leclerc). Au lieu de l'idylle espérée, ce sera vite la descente aux enfers lorsque sa femme ( Guylaine Tremblay) et ses deux enfants surgiront à maintes reprises dans sa nouvelle vie amoureuse.
Un bon film dans l'ensemble, même si parfois certaines longueurs enlèvent du rythme et l'humour de Meunier n'est pas à son meilleur. Un feel good movie sur les difficultés de l'homme à accepté la fin de sa jeunesse et à se départir de ses attributs de mâle chasseur.

Quand même bien dans l'ensemble 7/10

vendredi 3 juillet 2009

J'ai hate d'aller en californie


Je pars bientôt pour la californie, un rêve juste 2 semaines. Je vais essayer dans profiter le plus possible. On va à Las Vegas, San francisco, Yosemite, Dead Valley( température incroyable en juillet jusqu'à 50 degré celsius) la big sur ( route 1 sur le bord de la mer incroyable) santa barbara on va aussi en Utah pour voir le parc national de zion, incroyable richesse naturelle. Une grande boucle de 3000 km que je vais conduire seul avec ma copine...une aventure que je sohaite inoubliable!

La piste Cyclable Rachel: cette garce!


Et oui cher public qui ne m'avez toujours pas trouvé, cette infâme piste cyclable à enfin vue le jour. Supprimant du coup 63 places de stationnement gratuit. Avec ses murets de béton qui empêche le stationnement d'hiver, sa faible affluence quelques vélos à l'heure et la congestion de trafic monstre qu'elle engendre. Cette nouvelle trouvaille du Maire à vélo Tremblay, vise encore une fois à torturer les pauvres automobilistes déjà pas très choyés en ville. Nous les résidents sommes quitte pour entendre les klaxons incessants des riverains en colère qui cherche à emprunter le pont Jacques-Cartier. J'espère seulement que ces champions d'urbanisme vont faire dévier le gros de la circulation ailleurs et interdire le virage à gauche en provenance de l'est. Le vrai calvaire nous attend cet hiver quand nos bourreaux vont fermer les petites rues toutes à la fois pour déneiger, ce serait bien d'avoir des voitures flottantes où des parkings sur les toits!

jeudi 2 juillet 2009

Maudite récession

Aujourd'hui je suis obligé de mettre fin à une belle relation de travail qui dure depuis 3 ans faute d'ouvrage grace à cette belle récession qui sévit partout même au Québec où la construction résidentiel à chuter de 67% c'est énorme...:(