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dimanche 8 novembre 2009

Le Quatrième type 2009




La recette est efficace, divisé l'écran en deux pour montrer de supposés vrais documentaires filmés par la pseudo docteur Abigail Tyler et les scènes juxtaposées par hollywood avec des acteurs, le tout renforce l'effet réaliste. Ce film si on le considère comme un fait vécu serait une véritable bombe qui tracerait un lien évident entre possession satanique et enlèvement extraterrestre. Ces entitées venues d'ailleurs agissent comme des démons et semblent n'avoir d'autre but que de tourmenter la race humaine gratuitement. À en croire les scéances d'hypnose et de régression le contact semble être des plus traumatisant comme une descente en enfer. Les vrais protagonistes, les habitants de la ville de Nome en Alaska sont très convaincants et la docteur Tyler qui à rassemblée tout ces témoignages est la plus saisissante avec son teint blafard et ses yeux surdimensionnés, elle glace le sang juste à la regarder. Mila Jovovich et les vrais acteurs du film se débrouillent bien, la tension est palpable et l'émotion déchirante, très bien amenée. Le concept du film frappe fort les images sont très dérangeantes surtout qu'elles nous sont présentées comme authentiques et le tout glace le sang et fait réfléchir. Malgré tout, je me suis méfié de l'aspect fait vécu, le dossier est énorme et la nouvelle serait connue depuis longtemps sur la toile comme le nouveau Roswell. Après une petite recherche on s'aperçoit qu'on nous à pris pour des valises: Nome Alaska est un petit village au bord de l'eau dans un environnement sans arbres ni montagnes. Les lieux du film sont en réalité tourné en Bulgarie, plus esthétique et appropriée au climat angoissant. La docteur Tyler semble ne pas être connue par la communauté de Nome ni appartenir à aucun ordre professionel d'ALaska. Mais ce qui achève vraiment les derniers doutes, ce sont les vidéos réalités eux-mêmes, ils se brouillent toujours au moment fatidique où la preuve serait faite et on verrait réellement ce qui arrive. La maison des Tyler ne peut être situé à Nome puisque qu'elle est dans une épaisse forêt et qu'ils n'y a que des steppes et des landes sans arbres à Nome. De plus le vidéo qui présente un vaisseau au dessus de la maison laisse encore entrevoir des arbres... Pour finir de discrédité la réalité des faits, les voix enregistrées en Sumérien ne pourraient absolument pas être reconnues comme telles puisque cette langue est plus ancienne que celle des égyptiens et qu'il est impossible dans connaitre les intonations vocales. Donc un autre coup à la paranormale activité ou blair witch project, ce qui installe un sous genre dans le cinéma horreur-fantastique et qui est assez rafraichissant malgré tout. Si le sujet vous intéresse les travaux du Dr John Mack, prix Pulitzer et professeur de psychiatrie à la Harvard medical school, qui sait réellement penché sur les rencontres du 4ème type, sont éloquents. 7/10




lundi 21 septembre 2009

Valse avec Bachir 2008


Une guerre pas très populaire et méconnue de la plupart des Québécois, moi même j'ai du lire wikipédia pour comprendre pourquoi les Israéliens se battaient au côté des Libanais, bref contrairement au Vietnam ou la deuxième guerre mondiale j'étais totalement inculte. L'animation est de haut niveau, excellente et fluide, elle occulte la violence graphique insoutenable de cette guerre fétide. On suit le parcours d'un jeune soldat juif embarqué malgré lui dans une galère qui le dépasse et dont le paroxysme un massacre bien réel, lui à bouché temporairement la mémoire des faits. Ce combattant lunatique prénommé Ari, sorte d'alter-égo d'Ari Folman, réalisateur du film, cherche à recouvrer le souvenir du massacre de Sabra et Chatila. Bride par bride il remet les éléments du puzzle en place à l'aide de témoignages d'amis et de camarades militaires ainsi que l'aide de psychologues et intervenant ce qui l'amène à une bouleversante prise de conscience et nous, par ses yeux. Les images finales, réelles, frappent très dure et laissent un bien grand vide et des questionnements. Finalement il manque un épilogue, une explication, la fin nous laisse pantois. Il ressort de ce film une sorte de volonté un tantinet malsaine de dépeindre les soldats Israéliens comme des cabochons lunatiques et inoffensifs, plus humanistes et innocents que ça tu meures! Non mais on va à la guerre pour se battre; et fermer les yeux sur un massacre revient à en être les complices et cet aveuglement volontaire d'Ari ressemble plus à un désir d'absolution. 8/10

dimanche 20 septembre 2009

The Mutant Chronicles 2008


Ouais avec un visuel d'une aussi belle facture il est quand même étonnant que l'histoire soit aussi simpliste. Tiré d'un terreau très fertile, c'est en effet à la fois un jeu de rôle, un jeu à figurines fantastiques et un comic book très ancien. Dans un avenir pas si éloigné le monde est partagé entre 4 grandes factions en guerre perpétuelle qui luttent pour le contrôle de la terre. Malgré eux, ils réveillent un pouvoir démoniaque qui sommeillait depuis des lustres dans les entrailles de la terre. Le film nous racontent la lutte mené par un commando unissant toutes les factions rivales pour la sauvegarde de la terre menacée par la puissance mutante inexorable. La technique employé pour filmé nous rappelle 300 ou sin city en moins réussi. C'est des acteurs filmés et surimposés par une technologie de blue screen. Le monde de l'univers de mutant chroniques ressemble aux champs de bataille de 14-18 avec des éléments futuristes imaginaires qui fonctionnent à la vapeur. Si l'aspect visuel est parfois saisissant c'est au niveau du scénario et de l'interaction entre les acteurs que la qualité sombre à pic. Un Ron Perlman en habit de moine est simplement ridicule et la trop brève présence de John Malkovich ne viendra pas sauver le niveau général des acteurs. C'est un film gore et sanglant qui ne plaira pas à tous, le sang gicle à tout va et on s'étripe joyeusement. Le jeune réalisateur Simon Hunter (un film à son actif) s'en tire dans l'ensemble pas trop mal, son film impressionne par moment divertit quelque fois et se montre navrant de balourdise dans ses dialogues ringards. 6/10




dimanche 13 septembre 2009

Jeux de pouvoir 2009


Un solide thriller classique d'un genre maintes et maintes fois exploité par les américains. Une intrigue au scénario touffu mais facile à suivre, pour une fois tout est expliqué clairement et dans un ordre chronologique sans inutiles flash-backs déroutants. Il est très agréable de suivre l'enquête journalistique derrière l'épaule de Russel Crowe toujours aussi solide et crédible et sa jeune et jolie assistante Rachel McAdams, qui déterrent une affaire plus compliquée et profonde qu'on aurait cru aux premiers abords. Même Ben Affleck réussi, chose peu commune, à rendre crédible son personnage! C'est l'expérimentée Helen Mirren qui tombe finalement dans la caricature avec son rôle de chef de pupitre qui cherche à vendre du tirage à tout prix au mépris d'une histoire soignée et étayée. La fin gâche la sauce avec 2 graves invraisemblances difficiles à digérées et sans explications après un film si bien construit. Finalement mon intérêt va au monde journalistique et son fonctionnement qui oblige à livrer la nouvelle avant la concurrence. Ce qui amène des enquêtes bousculées, des techniques déloyales et peu intègres qui incluent l'omission de divulguer aux instances policières des sources ou des preuves dans des affaires criminelles. 7/10

lundi 7 septembre 2009

Dédé: À travers les brumes 2009


Vie et mort d'un grand de la chanson québécoise, humble compositeur de génie et âme sensible et tourmentée, Dédé Fortin, leader des colocs, s'éteint rue rachel à 2 pas de chez moi le 8 mai 2000. J'ai jamais adoré la musique des colocs du vivant d'André, sauf quelques tounes qui me rentraient dans la tête et n'en ressortaient que difficilement. Malgré tout, comme tout ce qui vient de chez nous, j'ai un profond respect pour les oeuvres originales écrites dans la langue colorée du québec, qui n'est pas tout à fait la langue de Molière. Je redécouvre les chansons à travers cet excellent film biographique qui retrace avec précision la formation du band et les moments forts de la vie de Dédé, pas banale du tout. Sébastien Ricard( membre des Loco Locass) habité au paroxysme par son personnage, livre une prestation mémorable, autant en chanson où il revisite les succès avec brio, à tel point qu'il à reformé le mythique groupe le temps d'une mini tournée promotionnelle, ce qui ne lui à pas plu outre mesure d'ailleurs. On sent une très subtile descente aux enfers de l'homme, surtout au moment de la mort de son complice Patrick di Esposito Napoli à l'harmonica, perte ressentie avec douleur par Dédé. Une trop grande pression artistique, des départs douloureux, chagrin d'amour ou bipolarité? Quoi qu'il en soit la mort du leader des colocs plonge le québec dans le deuil et le prend par surprise. Il se suicide à la façon des samouraïs en se faisant Seppuku, une mort expiatoire et douloureuse. Il nous laisse à tous un grand vide et des questionnements. 9/10


dimanche 30 août 2009

Coraline 2009



Magnifique animation gothique dans le genre Burton, même si c'est une oeuvre signée Henry Selick, spécialiste de l'animation image par image et scénariste ayant travaillé entre autre sur l'étrange noël de monsieur Jack. Il y a dans ce conte pour enfant assez d'effroyable pour les faire frémir mais assez de magique et de féerique pour les captiver. Tiré d'un livre de Neil Gaiman paru en 2002, Coraline ressemble un peu à Alice au pays des merveilles. Pour ma part, je suis un fan fini des oeuvres noires et mystérieuses ou perce une pointe de couleur par ci par là mais je dois admettre que cette fable ne plaira pas à tous et certains petits feront des cauchemars et leurs mamans trouveront peut-être le temps long! Scénario et musique très aboutie, une pièce majeure dans l'univers de l'animation. 8/10

vendredi 21 août 2009

Memories of Murder 2003

En 1986 la Corée du sud vie dans la peur d'une invasion du nord, sous le régime militaire du dictateur Chun Do-Hwan. C'est dans cet environnement paranoïaque qu'une série de meurtres mystérieux va s'abattre pour la première fois, à Hwasung, une petite bourgade tranquille, dans l'histoire de la Corée. L'affaire, d'abord traitée comme fait divers fera bientôt le tour du pays... le premier tueur en série de Corée est né. Semblable à Zodiac de Fincher, le film s'installe lentement et l'enquête patauge; le meurtrier est méticuleux et les moyens de la police coréenne de 1986 sont rudimentaires. Les deux inspecteurs l'un du coin, un peu redneck aux manières brutales qui ne lésine pas sur les moyens pour faire avancer l'enquête et l'autre futé qui vient de Séoul mais qui n'a pas le cran nécessaire, font équipe pour le meilleur et pour le pire, déclenchant au passage quelques scènes burlesques. Si la première moitié du film semble détendue et les agissements loufoques et pathétiques de l'inspecteur Park (Song Kang-Ho) et son confrère un idiot qui aime tabasser les suspects tendent plus vers une comédie, c'est dans la deuxième moitié que le dramatique s'installe. L'ambiance devient très sombre et le tueur nargue les flics dans un excellent jeu de cache-cache qui confond même le doigté de l'inspecteur Su (Kim Sang-Kyung) qui au finale va se rallier à des méthodes moins orthodoxe, tant la frustration s'installe. Joon Ho-Bong signe ici une oeuvre complexe, cynique ou l'humour noire se mêle au polar des plus glauque pour aboutir à une fin ouverte où plane un grand ressentiment. 9/10






mardi 18 août 2009

Millénium I - Les hommes qui n'aimaient pas les femmes


Millénium, c'est un journal suédois d'enquêtes financières, dénonçant les ripoux et escrocs de ce monde. Dirigé par Mikael Blomkvist, énergique rédacteur et fouille-merde à tout faire, (une gueule de tombeur) le journal vient de tomber dans la dèche suite à un article diffamatoire aux sources incertaines. La carrière de super Blomkvist aurait bien pu en rester là si un vieil industriel plein aux as et obsédé par une une affaire datant de mathusalem, ne lui avait tendu une perche. En effet, Harriet Vanger, la nièce chérie du magnat de la finance du groupe Vanger, a disparue..horreur ! La piste, fraîche de 40 ans, nous mène à l'envoi de fleurs séchées à la date précise de l'anniversaire de la donzelle Vanger. Une cagnotte très importante et une information de choix pour son procès en diffamation, font s'enrôler comme détective spécial notre héros Blomkvist, dans cette enquête qui n'a pas aboutie à grand chose jusqu'alors. Perdu dans les méandres inextricables de la trop nombreuse et antipathique famille Vanger, notre détective s'emmêle dans un jeu de pistes déjà explorées milles fois et d'embrouilles familiales. Le patriarche Vanger hurle à l'assassinat et tout penche vers ce triste constat.

Ce livre long, quelques centaines de pages, prend tout son temps à démarrer et positionne ses pièces avec adresse et un soucis du détail propre aux très grandes enquêtes criminelles. Un petit coté Agatha Christie ou le mystère de la chambre jaune. Mikael Blomkvist ressemble à un Poirot suédois au charme britannique, très gentleman qui ne perd jamais son tact. La présentation des personnages prend un bon tiers du livre et laisse présager un dénouement incroyable et des rebondissements ahurissants. Le mystère plane et on se prend à suivre l'enquête avidement, décortiquant nous même le bal des suspects et tirant des suppositions sur la manière dont à disparue Harriet Vanger.

Mikael, ne marquant aucun réel progrès, doit demander l'aide d'une surprenante jeune femme, Lisbeth Salander, qui devient, selon moi, la véritable héroïne de ce récit. Cette gothique glaciale et mystérieuse, possède une manière très spéciale de résoudre une affaire. Free-lance pour une entreprise de sécurité, son destin la place au côté de Blomkvist dans l'affaire des fleurs séchées.

Après l'arrivée de Salander, le cas ayant été si méticuleusement amené et si impossible à résoudre, s'effondre comme un cornet de crème glacée au soleil. Les progrès sont soudain très rapides, voir même trop facile. L'action du livre bien qu'assez pimentée et arrivant trop tard ne justifie pas cette longue mise en bouche qu'on nous a servit si délicatement au départ et on est déçu de la facilité avec laquelle une affaire si mystérieuse et compliquée est avalée et digérée.
Si on est le moindrement à l'affût et qu'on connaît un tant soit peu les règles précises du polar, on tombe facilement sur le meurtrier. Quelques rebondissements imprévus valent quand même le détour et le personnage de Lisbeth étant très excentrique et imprévisible, l'intérêt demeure. Un certain essoufflement est marqué vers la fin du livre ou le dernier tiers est plus une longue conclusion qu'une finale pleine d'action. On prend du temps à bouclé toutes les ramifications touchant le procès de Mikael ce qui fragmente inutilement le livre, l'éloignant de l'enquête Vanger. Néanmoins, l'intrigue est assez bonne pour rester en selle, fermement accroché. Je lui donne un 7/10, vivement le deuxième volet de la trilogie!

lundi 13 juillet 2009

Rec 2007



Rec est une vraie petite bombe, qui détruit tout sur son passage. Pas une seconde d'ennui et d'un réalisme rarement égalé grâce à cette caméra à l'épaule qui nous plonge à la première personne dans cet enfer d'adrénaline et de sang. Les nouveaux grands crus de l'horreur viennent tous de l'étranger ces temps-ci: Japon, Norvège, Espagne et Hollywood n'a rien trouvé de mieux que de recopier et très mal en plus des recettes gagnantes. Quarantine, leur dernier plagiat, n'arrive pas à la cheville de ce film. 1h22 seulement et ça passe très vite, on craint pour la charmante reportaire à mesure que la tension monte, jusqu'à la finale terrifiante et mémorable qui vivra dans votre mémoire pour un certain
temps! 9/10





mardi 7 juillet 2009

There Will Be Blood 2007



Du bon cinéma en 2007, après No contry for old man, les américains nous livrent ce deuxième bijoux: un diamant brut sans aucun polissage, des sensations fortes dans une ambiance larvée et malsaine comme dans le film des frères Cohen. À l'écoute de ce film on se sent comme une proie aux abois traquée par un prédateur invisible et sournois. Difficile de dire d'où viens cet inconfort, est-ce l'abominable musique qui fait planer un climat de névrose imminente, le jeu d'acteur impossible du tyran psychotique Daniel Planview interprété sans commune mesure par Day Lewis ou cet exécrable pasteur possédé, interprété avec conviction par le jeune Paul Dano. Au delà du jeu d'acteur qui est la force motrice du film on sent la lutte farouche du capitalisme barbare et de la religion extrémiste contre toute forme d'opposition, n'hésitant pas écraser le peuple, menacer, manipuler et quelques fois s'allier entres antagonistes pour poursuivre la fulgurante ascension qui a crée les États-Unis d'Amérique comme on les connaît aujourd'hui. 10/10







Slumdog Millionaire 2008





Génial petit film à mi-chemin entre la comédie et le drame, pas si triste et poignant que ça, ces petits des bidons villes n'ont rien à faire de notre pitié nord américaine. Là où on mourrerait de faim et de désespoir eux se débrouillent avec ingéniosité et un sourire et une joie de vivre incroyable. Ces fragiles enfants du ghetto pourraient être nés au brésil dans une favela ou au coeur du Darfour, la misère frappe partout sans discernement et les hommes-enfants ou soldats sont plus nombreux que les enfants bourgeois. Bravo Danny Boyle pour pas être tombé dans une version racoleuse style oxfam où on force les enfants à pleurer pour émouvoir, là on dirait qu'il film avec intégrité la vie quotidienne haute en couleur de l'Inde avec son sublime et sa misère crasse, cette nation en pleine expansion. Dev Patel (Jamal Malik) porte le film à bout de bras avec une performance très sentie, les enfants acteurs issus du bidon ville pour vrai, sont authentiques et parrait-il sont retournés presque aussi pauvre à leur vie de misère... Seul bémol, la romance un peu facile et convenue qui, à mon avis gâche un peu la fin... Il faut rester jusqu'au bout pour le générique Boolywood très inspiré! 9/10









Red Eye 2005


Ce film n'est qu'un ramassis de clichés hollywoodiens empruntés à d'autres blockbusters du type la cabine téléphonique... On dirais que les réalisateurs de films à succès pigent allègrement dans le même pot d'ingrédients magiques connus comme étant des appâts efficaces pour la meute de cinéphiles affamés en quête de leur bouffe préférée: le film d'action à rebondissements multiples. Le producteur étudit le marché comme Mcdonald le ferait pour ses clients, lui servant toujours la même mer... quand ça devient trop routinier on change quelques ingrédients mais la recette, elle, demeure. Red eye fait son boulot: il divertit, oui l'action est présente, l'actrice est une pitoune, le méchant est très méchant, les bons sont clairement identifiés et stéréotypés: bon père de famille cossue, avec deux enfants... tout ce passe comme prévu, rien ne surprend, même le dernier soubresaut final du tueur y est, tsé quand tu pense qu'il est mort mais qu'il se relève encore... et encore. Bon en plus de ne pas sortir des balises traditionnelles du cinéma américain, la fin devient une vrai bouffonnerie. L'actrice est une cruche, le tueur est pathétique, un vrai film d'ados, facile, amusant, et combien stupide. Merci monsieur Craven de vous contenter de faire des films d'horreur ridicules, changer pas de créneau par pitié! 4/10


lundi 6 juillet 2009

Santogold alias Santigold


Santogold c'est Santi White une chanteuse américaine doublée d'une productrice et compositrice au talent indéniable. Diplômée en musique et études africaines et américaines. Elle débute comme responsable artistique chez Epic Records, elle démissionne pour se consacrer à l'écriture et la réalisation de L'album How I Do de R'n'B Res. 2003 marque la rencontre avec Stiffed groupe post-punk dont elle devient la chanteuse. À ce moment le label Lizard King Record la repère et la fait signer en solo sous le nom Santogold.

Son excellent premier album éponyme contient les tubes: L.E.S Artistes, shove it, creator et my superman ainsi que you'll find a way. Influencée par Aretha Franklin, les Talking Heads et les Smiths. Son style indie assemble des éléments de dub de new waves et de hip-hop électro.



Formation: Santi White (chant, production et songwriting), John Hill(production), Chuck Treece (des Bad Brains), Cliffored Pusey (de Steel Pulse), dj Diplo( M.I.A.), Spank Rock et switch.

En février 2009, Santogold devient Santigold, il semblerait que ce soit dû à des poursuites judiciaires menées par un homme utilisant le pseudonyme de « Santo Gold » depuis 1983.

Santigold bien que souvent comparé à M.I.A est une artiste à part entière extrêmement originale au style bien à elle qu'il fait bon écouter avec un bon subwoofer le volume à fond au volant de son bolide par une belle journée d'été! côte: 9,5/10


Valkyrie (2008)


J'ai bien apprécié ce Valkyrie, qui a éclairé ma lanterne sur ce putsch militaire sans précédent contre Hitler, dont j'ignorais, à ma grande honte, les tenants et aboutissants. Le traitement du film reste sobre, ce contentent d'exposer les faits dans l'ordre chronologique exacts des événements. À part la scène d'ouverture très explosive et réaliste, le film ne comporte pas énormément d'action, se bornant à exposer les détails du plan Valkyrie et les tractations politiques et divers complots nécessaire à sa mise en oeuvre. Le suspense monte d'un cran dans la seconde moitié où le traquenard se referme comme un virus informatique sur l'administration allemande du troisième reich. La combine était presque parfaite mais l'histoire étant ce qu'elle est, nous connaissons, hélas la fin tragique des conjurés. Tom Cruise malgré ses frasques personnelles est quand même un acteur talentueux qui interprète avec finesse Stauffenberg, le reste de la distribution est aussi à la hauteur. Là où le bât blesse c'est dans la compréhension des véritables enjeux de ces dirigeants Allemands qui ne souhaitent surtout pas une victoire des alliés mais bien un triomphe allemand et si ils s'opposent à Hitler c'est qu'à leurs yeux il a perdu la raison et les S.S sont devenus corrompus et criminels. Il ne faut pas voir Stauffenberg comme un défenseur du bien commun, certes ses exploits sont héroïques mais l'homme est un despote éclairé qui ne réfute pas l'idéal nazi mais souhaite remplacé le parti au pouvoir par un dirigeant plus apte à gouverner. Cet aspect du film m'a déplu ainsi que les nombreuses erreurs historiques comme le noms de certains généraux et l'absence du frère de Stauffenberg également dans le complot. Bref il faut connaître un minimum l'histoire de la deuxième guerre mondiale pour apprécier à sa juste valeur ce drame de guerre politique. Un excellent complément à ce film serait de regarder La Chute (Der Untergang) un film allemand réalisé par Oliver Hirschbiegel et sorti en 2004. 8/10

Suspiria 1977


Incroyable la négligence des employés de mon club vidéo, jeter un tel chef-d'oeuvre, pêle-mêle parmis les navets du cinéma d'horreur commun. Suspiria est un coup de génie de Dario Argento, lui même un maître incontestable du 7ème art, avec son style presque unique le giallo, sorte de policier baroque ou la violence et le suspense s'allient à l'horreur. La musique des Goblins ( groupe psychédélique des années 70) s'incruste parfaitement à l'ambiance et crée une symbiose magistrale, image-son, qui rehausse encore la magie du visuel déjanté et des éclairages multicolores. Le scénario, bien que mince, sert bien ce conte fantastique en laissant planer une aura de mystère jusqu'à la fin. Très esthétique et léché comme tant de film des années 70 ce bijou ce compare aux meilleurs Polanski, Hitchcock ou Kubrick de ce monde, un de mes préférés!
Une note parfaite, pour un film sublime: 10/10


dimanche 5 juillet 2009

Inland Empire 2006


Un film lourd et long, une véritable indigestion cauchemardesque de scènes sans queue ni tête qui s'enchaine dans une absence calculée de logique. Essayer de comprendre la trame narrative du récit c'est se débattre contre la noyade dans un abîme sans fond. Il existe quelques interprétations possibles mais sont-elles valables? Seul Lynch saurait le dire. Il a tellement déconstruit son film, brouillé les pistes que même un spectateur très attentif va se perdre et c'est le but, je crois. Baisser sa garde et se laisser entraîner dans cet univers chaotique les sens en éveil pour capter toute la poésie des images et le sublime des jeux de caméra et d'éclairages inouïs. Laura Dern se voit offrir le rôle de sa vie et y fait honneur, elle est méconnaissable tellement elle passe d'un extrême à un autre, belle et réservée puis subitement déboussolée et affreuse, elle incarne tours à tours une quantité de rôles et d'émotions très anarchique. Le son et la musique du film sont des acteurs à part entière et servent bien l'ambiance glauque et parfois terrifiante du film, nous libérant finalement vers la toute fin de l'emprise hypnotisante du balais lugubre, pour faire place à la délivrance et l'exultation lors d'un générique coup de poing sur l'excellent sinner man de Nina Simone. Lynch signe ici l'oeuvre de sa vie, qui sert de rétrospective à l'ensemble de sa carrière, incorporant des allusions à son répertoire personnel. Cette fresque est si dense qu'une deuxième écoute s'impose pour en capter toute l'essence, à écouter avec tout ses sens et l'hémisphère droit de son cerveau. 10/10

samedi 4 juillet 2009

old boy


Je lui donne la plus haute note car j'ai été complètement soufflé par la finale, c'est inoubliable et ça va me hanter longtemps. C'est d'une cruauté machiavélique et d'une finesse de scénario pas souvent égalée. L'acteur principal Oh Dae-Soo (Choi Min-Shik) livre une performance hallucinante, il se donne avec une conviction rarement approchée au cinéma. Je crois que Park Chan Wook va jusqu'au bout de son sujet d'exploration la vengeance, qui atteint ici des sommets! De loin le plus aboutit de la trilogie et le plus cauchemardesque, il n'échappe pas non plus à une violence parfois insoutenable... mais les asiatiques savent la rendre justifiable. La musique est aussi très belle et mélancolique ce qui sert tellement bien ce film noir et amère où l'amour dans ces formes les plus étranges côtoie le désespoir et la haine pure. À voir d'urgence, âmes sensibles se forcer! 10/10

Le grand départ


Dernier film de Claude Meunier (auteur de la petite vie) auteur humoristique à succès du Québec. Une histoire touchante et parfois cocasse qui raconte l'histoire d'un père de famille sur le point d'abandonner femme et enfants pour partir avec sa nouvelle conquête de 28 ans alors que lui en à 53 ans.
Il se rendra vite compte que la vie de famille par la force de l'habitude ne voudra pas mourir et le laisser en paix avec sa belle Natalie( Hélène Bourgeois Leclerc). Au lieu de l'idylle espérée, ce sera vite la descente aux enfers lorsque sa femme ( Guylaine Tremblay) et ses deux enfants surgiront à maintes reprises dans sa nouvelle vie amoureuse.
Un bon film dans l'ensemble, même si parfois certaines longueurs enlèvent du rythme et l'humour de Meunier n'est pas à son meilleur. Un feel good movie sur les difficultés de l'homme à accepté la fin de sa jeunesse et à se départir de ses attributs de mâle chasseur.

Quand même bien dans l'ensemble 7/10

vendredi 3 juillet 2009

J'ai hate d'aller en californie


Je pars bientôt pour la californie, un rêve juste 2 semaines. Je vais essayer dans profiter le plus possible. On va à Las Vegas, San francisco, Yosemite, Dead Valley( température incroyable en juillet jusqu'à 50 degré celsius) la big sur ( route 1 sur le bord de la mer incroyable) santa barbara on va aussi en Utah pour voir le parc national de zion, incroyable richesse naturelle. Une grande boucle de 3000 km que je vais conduire seul avec ma copine...une aventure que je sohaite inoubliable!

La piste Cyclable Rachel: cette garce!


Et oui cher public qui ne m'avez toujours pas trouvé, cette infâme piste cyclable à enfin vue le jour. Supprimant du coup 63 places de stationnement gratuit. Avec ses murets de béton qui empêche le stationnement d'hiver, sa faible affluence quelques vélos à l'heure et la congestion de trafic monstre qu'elle engendre. Cette nouvelle trouvaille du Maire à vélo Tremblay, vise encore une fois à torturer les pauvres automobilistes déjà pas très choyés en ville. Nous les résidents sommes quitte pour entendre les klaxons incessants des riverains en colère qui cherche à emprunter le pont Jacques-Cartier. J'espère seulement que ces champions d'urbanisme vont faire dévier le gros de la circulation ailleurs et interdire le virage à gauche en provenance de l'est. Le vrai calvaire nous attend cet hiver quand nos bourreaux vont fermer les petites rues toutes à la fois pour déneiger, ce serait bien d'avoir des voitures flottantes où des parkings sur les toits!