Pages

mardi 2 février 2010

Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal 2008, Critique

Avez-vous remisé vos cerveaux pour l'hiver? C'est parfait, vous êtes prêt pour cette dispendieuse et infâme connerie. Les anciens maîtres du cinéma d'aventure, Georges et Steven, se sont payés nos têtes ou ont décidés de se parodier pour s'amuser. Je sais que c'est du Indiana Jones et que ça sera forcément tiré par les cheveux, mais faut pas pousser la note. On dirait le premier film ''comédie d'aventure'' signés les frères Wayans(film de peur). Des fourmis-piranhas, boostées aux stéroïdes, qui ressemblent à un essaim de vidangeuses nanotechnologiques (ça te bouffent un gros bolchevik en 2 sec) faut pas nous prendre pour des valises! Il y a aussi la descente de chutes en blindés, genre pitoune extrême( descente de rivières sur troncs d'arbres). La balade en lianes, façon tarzan, avec nos petits amis macaques, sans oublié le lancé du frigo atomique et l'inoubliable traversé de la jungle casse-couille. Ah oui! j'oubliais le sympathique petit peuple Aztèque, qui vit dans les vieilles ruines crasseuses, caché dans les blocs de pierres( cachettes secrètes spéciales qui détectent le mouvement) attendant depuis des siècles, qu'un infortuné explorateur passe devant leur pierre creuse, pour éclorent comme des dindes psychotiques et asociales . Mis à part ces légers désagréments, reste quelques clichés grossiers, les méchants russes ont remplacés les méchants nazis. Le gros ratoureux, qui va mourir, parce qu'il veut se remplir les poches d'or au lieu de se sauver à temps ( comme lorsqu'un vaurien suspendu au-dessus d'un gouffre refuse de lâcher son trésor pour prendre la main tendue). Finalement, de joyeuses retrouvailles, vont finir de gâter une sauce déjà indigeste. Harrison à mal vieilli, sa posture rabougrie son petit pantalon ''remonté papy'', ses muscles flasques et sa face molle, trahisse son âge et sa condition physique aussi fragile que du ''cristal cheap''. Comme ce gros crane laid, de chez Wall-mart, qui a déboussolé notre pauvre John Hurt( anciennement bon acteur dans 1984), méconnaissable et insignifiant là dedans. Bon, passons rapidement l'incroyable gâchis de scénario. C'est vrai que quand on dispose d'une mine d'or comme les mayas, Nazca, le mythe du peuple fondateur et la prophétie des cranes de cristal on doit être en panne d'inspiration. Bien, c'est réussi, enfantin et médiocre ce film indigeste s'achève lui même en dépeignant la zone 51, cette caverne d'ali baba, en cave miteuse et mal gardée, pleine de veilles boites. Bof, l'arrivée des E.T enfonce le dernier clou du cercueil de ce vrai fiasco!


Note de cinéma critique: 3/10

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Bonjour à toi, fidèle critique de cinéma!!! Jm'e présente : Al Capitaine, critique amateur de films. Tu peux aller faire un tour sur mon blog : http://phocinescoutistoire.blogspot.com/

Bon, pour en revenir avec ce dernier opus d'Indiana Jones, c'est vrai qui casse pas des briques..... je suis plus pour les trois premiers. D'ailleurs celui est, est je pense, rien qu'une usine à fric, trop de tapage pour rien.... même pas les plaisir pour l'équipe artistique qui à bossée sur ce tournage, de ce se retrouver entre copains..... Bon allez @++ Al