






Ursuline, ma pièce préférée, commence doucement, par un doux piano pour entreprendre un rythme plus rapide à la sonorité très années 70 qui rappelle un Meddle de Pink Floyd. Chaque fois que Julien finit son couplet, le tempo change pour laisser place à de furieuses explosions de drum de l'excellent Francis Mineau, frère du chanteur. J'adore ce titre planant, avec des coeurs fantomatiques et des solos de guitare archi-progressifs.

Porté disparu, premier extrait disponible pour les radios. Un excellent titre indie-rock, plus pop et accessible, avec les textes les plus longs de l'album. Il y est question de quelqu'un qui fuit volontairement sa vie. Probablement une personne en phase terminale, qui aimerait bien qu'on la débranche: '' Mes médicaments m'empêchent de voir la magie/ Mes médicaments m'empêchent de finir ma vie''. Un titre très fort sur l'album, au tempo rapide, où Julien chante clairement et les paroles sont, pour une fois, la base de la chanson et non pas la musique.

Porté disparu, premier extrait disponible pour les radios. Un excellent titre indie-rock, plus pop et accessible, avec les textes les plus longs de l'album. Il y est question de quelqu'un qui fuit volontairement sa vie. Probablement une personne en phase terminale, qui aimerait bien qu'on la débranche: '' Mes médicaments m'empêchent de voir la magie/ Mes médicaments m'empêchent de finir ma vie''. Un titre très fort sur l'album, au tempo rapide, où Julien chante clairement et les paroles sont, pour une fois, la base de la chanson et non pas la musique.

Presque joyeux, Porté disparu est le tire qui, avec Luna, est le plus accessible et qui nous rappelle l'album précédent, Trompe l'oeil. Luna, deuxième extrait de Labyrinthes, une joyeuse ritournelle où les '' Pa pa da pa da pa da'' de Mineau, font écho à une musique légère, avec un joli piano, le tout nous fais penser à Dumas.

La suivante, Casablanca, est la plus étrange car elle oblique du tout au tout , sans transition. Le début fait penser à de la musique tropicale, avec une joyeuse ritournelle de la voix haut perchée si caractéristique de Malajube, puis, sans avertir, un clavier gothique mortuaire vient haché net ce délicat refrain. Fessant place à un crescendo de guitare et de drum enragé, presque métal.



333, probablement, à mon goût, la deuxième meilleur de l'album. Un titre très intriguant, une numérologie satanique? 666 divisé en 2 ?ou 333 qui représente la divinité par opposition à 666 qui serait le désir de l'homme de s'y superposer...Les paroles abondent en ce sens:'' On loue nos esprits, on voudrait vivre à l'infini''. Place à la musique, les paroles de Julien sont carrément déconstruites, tissées comme une texture musicale, un instrument à cordes vocales. Le clavier de Thomas Augustin et la basse de Mathieu Cournoyer sont à l'honneur. Appuyé d'un constant pilonnage de batterie avec des roulements impressionnants, véritables salves défoulatoires. 333, énergie délicate et belle poésie:'' Nos lèvres se sèvrent de sang noir''. Faut le faire au Québec, des paroles aussi personnelles et singulières!



333, probablement, à mon goût, la deuxième meilleur de l'album. Un titre très intriguant, une numérologie satanique? 666 divisé en 2 ?ou 333 qui représente la divinité par opposition à 666 qui serait le désir de l'homme de s'y superposer...Les paroles abondent en ce sens:'' On loue nos esprits, on voudrait vivre à l'infini''. Place à la musique, les paroles de Julien sont carrément déconstruites, tissées comme une texture musicale, un instrument à cordes vocales. Le clavier de Thomas Augustin et la basse de Mathieu Cournoyer sont à l'honneur. Appuyé d'un constant pilonnage de batterie avec des roulements impressionnants, véritables salves défoulatoires. 333, énergie délicate et belle poésie:'' Nos lèvres se sèvrent de sang noir''. Faut le faire au Québec, des paroles aussi personnelles et singulières!

Les collemboles, un titre que j'aime moins.Le synthétiseur me fait penser à la musique des dessins animés de ma jeunesse. Une chanson joyeuse, pleine d'énergie, à la finale épique et disjonctée où ragent les instruments sur un tempo saccadé où perce, une...flûte? Qui sait, pour la postérité, un collembole, c'est un insecte très vieux. Les Collemboles constituent (avec les Acariens) un groupe fondamental de l'écosystème du sol par leur action mécanique de microfragmentation et leur rôle biologique de saprophage( blablabla). Hérésie, plus un intermède musicale qu'une véritable chanson, marque une pose et une transition vers la très jolie balade Dragon de glace.




Note de cinéma critique : 9/10
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire