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jeudi 28 janvier 2010

Interpol-Turn on the Bright Lights 2002

Interpol, c'est l'Organisation Internationale de Police Criminelle et aussi le nom d'un de mes bands préférés, adulé et chéri d'entre tous. Turn on the Bright Lights, sortie il y a un petit moment déjà, est le neck plus ultra, la mecque bénie des albums d'Indie rock, à mon humble avis. Possiblement le meilleur dans sa catégorie pour 2002, il fut un succès public et critique fulgurant. Interpol est un groupe de rock américain formé en 1998 à New York par Daniel Kessler et Greg Dudy. Kessler l'excellent guitariste, secondé de Paul Banks, l'âme du groupe, grâce à sa voix grave et pleine et ses textes poétiques. Souvent désignés comme la tête de file d'un certain revival cold wave, Interpol nie néanmoins toute influence de Joy Division sur sa musique, préférant citer The Cure, The Mars Volta ou Franck Black comme modèles. Personnellement, je ne suis en rien musicien, je trouve que la basse de Carlos Dangler est la principale trame de la musique d'Interpol, comme si la guitare n'est là que pour l'appuyée, je trouve la ligne de basse plus compliquée que celle de la guitare qui est simple et répétitive. À la première écoute d'Interpol je suis resté indifférent. Des amis mon invités à voir un spectacle en plein air le festival Osheaga, édition 2007 à Montréal, où les Smashing Pumpkins, M.I.A, Bloc Party et Interpol était quelques unes des têtes d'affiche. Après un petit spliff, la musique c'est lentement inséminée dans ma tête et mes tripes et n'est jamais plus ressortie. Turn on the Bright Lights, est selon moi, leur album le plus aboutie, l'ensemble est cohérent et se décode lentement. Les paroles obscures et la musique lancinante envahie progressivement les neurones en y créant une dépendance. Cette mélopée n'est en rien joyeuse, certe elle à du rythme mais elle transmet une atmosphère noire et mélancolique. Les meilleurs titres d'un album presque parfait sont pour ma part: Obstacle 1, celle qui bouge le plus, avec une riffe de basse pas possible, la suite, Obstacle 2, y fait écho à la perfection avec des textes ma foi légers:“I feel like love is in the kitchen with a culinary eye / I think he’s making something special / And I’m smart enough to try / If you don’t trust yourself for at least one minute each day / Well you should trust in this girl, ‘cuz loving is coming our way.” pourtant la musique est lourde et saccadée. Dans Stella Was a Diver and She Was Always Down, on dirait qu'une armée de guitares compose une cacophonie mélodieuse et lancinate, avec ses paroles répétitives comme un hymne : ''she broke away", ''broke away" , "Stella, oh Stella, Stella, I love you," c'est la perfection, avec un son qui rapelle les pixies. Le reste de l'album est génial avec des moments forts comme Leif Erikson, la pièce finale, l'intro et NYC, tout s'imbrique parfaitement si bien qu'on aborde l'ensemble comme une unité. Un album inoubliable qui vous hantera pour longtemps, dont les ritournelles se gravent pour toujours, droit au coeur, comme un tatouage musicale.
9/10




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